48 heures sans aucun réseau
On en parlait depuis un moment, faire un tour en montagne avec deux bivouacs. Nous avons décidé en début de semaine de profiter du week-end du 14 juillet, belle météo prévue, tout le monde en congé, sauf David, un peu normal quand on s'occupe d'un camping. Reste donc, Jean-Lau et Guillaume.
Nous sommes partis jeudi matin, avec David, qui nous a quand même conduit au départ en voiture et qui à fait la première étape.
Départ vers 1700 mètres, vers le Lac du Lauseron, les habitués connaissent.
Nous sommes accueillis par le Lys Martagon
C'est parti
Chargés comme des mules, un quinzaine de kilos. Heureusement que nous avions refilé quelques litres d'eau à David.
Centaurée des Montagnes
La barre du Vautreuil
Là haut le Lac du Lauseron
Tic et Tac sont encore partis comme de jeunes chevreaux (je n'ose pas dire chamois)
Joli tracé
David découvre le lac
On fait une pause
Le bivouac de ce soir est prévu par là !
Des cailloux
Un peu de neige
On y est presque
Ce sera par là
Ici, 2420 mètres, on s'installe pour la soirée
Gentiane Printanière
Chacun fait son petit tour de délassage... sans le sac
On se repose
David va devoir repartir
A samedi
Restés à 3, nous sommes montés vers le Pas de Galêbre, juste au-dessus, pour admirer l'autre versant
Le Puy de la Seiche 2820 mètres, nous en avions prévu l'ascension, mais bon .. on va juste reconnaître le début du chemin, les sacs ont été lourds
Le Pic des Têtes
18 h 30, le soleil va bientôt disparaître
On mange
On fait la vaisselle avec le néve, pas question de gâcher un goutte d'eau, c'est trop lourd à porter et nous ne croiserons une source que demain midi, alors on ne gâche pas
On profite un peu
On se prépare pour la nuit
Et l'on essaie de pas trop mal dormir, malgré l'altitude, la météo hésitante en début de nuit, le confort somme toute assez spartiate. Mais bon, ça se passe, le matin arrive et nous repartons vers le Col de Vautreuil
La première grimpette va être dure
Mais ça vaut le coup, c'est bon d'être émerveillé, et ce n'ai pas fini, ni pour les difficultés, ni pour l'émerveillement
Premier passage un peu chaud à grimper, au dessus du trou. Il y aura un deuxième passage un peu exposé avec une traversée d'une dizaine de mètres sur une vague vire de 50 cm coincée entre le trou et le rocher, là personne n'a pensé à sortir l'appareil !!! Nous ne sommes que des randonneurs même pas de vagues alpinistes.
Ensuite, un peu de neige mais c'est plus cool
Le Col de Vautreuil avec au dessus la tête de l'Estrop, 2960 mètres
L'Estrop, il nous faudra bien y monter un jour, départ de la dernière barrière du Laverq, bivouac au col, le matin suivant on monte,on rentre avec peut être un deuxième bivouac. J'attends les inscriptions.
Encore quelques beaux névés
Du pierrier
De très belles vues, nous sommes au point culminant de la rando, un peu au dessus de 2600 mètres (200 mètres sous le Puy de la Seiche, dommage).
La neige au milieu du désert
Le col
Le lac
Pause casse croûte à la source, nous pouvons refaire le plein d'eau
Un peu de toilette
On profite
On repart pour trouver notre lieu de bivouac pour le soir
Au fond la Grande Séolane
Nouvelle installation, elle ne sera pas définitive, des risques se pluie nous inciteront un peu plus tard à descendre encore
Très agréable de se promener dans cet environnement sans le sac de 15 kg sur le dos
Comme je l'ai dit plus haut, en fin d'après midi, après avoir bien joué, la météo nous incite à redescendre un peu, à se rapprocher d'un possible abri moins précaire que les simples bâches que nous utilisons.
Les Eaux Tortes, dommage que le grand bleu soit absent.
De l'eau et des rochers, encore un bon moyen de s'émerveiller
Encore chargés comme des mules
Finalement, nous reprenons confiance dans la météo, nous trouvons un bon endroit (un peu plus tard nous en découvrirons des nuées d'inconvénients), alors nous réinstallons le camp.
Dernier repas, il fait un peu frais
Et voilà les nuées d'inconvénients. Ils ne sont partis qu'à la nuit, quand l'humidité est tombée. Nous avons peut être un peu mieux dormi, plus habitués à l'altitude, sur un sol bien souple, mais vers 5 h 30 dès l'aube, ils sont revenus nous réveiller. Je hais les moustiques, la prochaine fois je prend la bonbonne de citronelle.
Très dur de continuer à dormir, alors vers 8 h 00 nous avons plié le camp et entamé la descente finale
Un dernier coup d'oeil à la Grande Séolane
Les 3 Evéchés, 2818 mètres
Très belle descente
Enfin la forêt
Enfin la rivière
Un dernier coup d'oeil
Et vers 1600 mètres, au détour d'un virage, enfin Jean-Louis, à qui nous avions demandé de venir nous récuperer.
Un grand merci à lui, nous étions cuits, après 21.5 kms, 1400 mètres de montée, 1500 de descente, le soleil, les nuits fraîches et courtes, les moustiques, les sacs à dos.
Malgré toutes ces difficultés, nous avons passé de merveilleux moments, vu des paysages sublimes, nous nous sommes sentis tous petits, nous nous sommes sentis forts, nous avons bien rigolé. De vrais gosses encore capables de s'émerveiller et c'est rassurant.
Très peu de temps après être monté dans la voiture, mon téléphone s'est mis à sonner, les sms et autres appels que j'aurais du recevoir pendant ces 48 h 00 arrivaient, les téléphones n'indiquaient plus : "AUCUN RÉSEAU".
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